La Nature de la compassion en spiritualité :
Crée des frontières, trouver compréhension et équilibre avant de continuer :
Quand on arrive a l’éveil spirituel et que nous comprenons que nous sommes tous liés les uns avec les autres, que ce qui influe sur une personne, nous touche tous. Que rien n’est séparé. Que les actes néfastes que nous pouvons commettre, par ignorance, par réaction, par automatisme ou même par pure méchanceté. Ces actes néfastes que nous pouvons faire ou avoir fait a d’autre personne c’est comme si nous les avons fait a nous même, et c’est souvent le signe d’une grande souffrance. Il faut comprendre que les gens qui souffrent on souvent des réactions agressives, le fait de comprendre que le déséquilibre vient de leur parcours que leurs mots et actions de méchanceté leur appartient aide a y voir plus claire et quand on en arrive a être éveillé spirituellement parlant l’empathie et la compassion arrive après. J’ai dit empathie et compassion mais ça ne dispense pas de leur imposer des limites et d’en imposer a nous même, car souvent ce sont des personnes très toxiques et ce type de relation ne même a rien au final parce que nous voulons les aider mais que eux ne sont animé que par la résolution de leur problème ou une envie hostile qui les poussent a faire du mal.
Imaginons cette limite comme un grand mure de glace avec les runes Algiz, Thurisaz et Tiwas, gravées dessus. Ce qui maintient l’équilibre est contenue dans la glace et la puissance des runes.
Ensuite nous pouvons penser a une ancienne sagesse druidique qui dit :
« Le centre de l’homme au repos est aussi le centre de l’univers, son commencement et sa fin, le lieu où tout recommence. »
Aller plus loin a partir de cette situation :
Après avoir dépassé le système des opposés créé par le mental, nous sommes redevenus semblable à un lac profond. Les circonstances extérieurs et tout ce qui peut se passer dans notre vie par la suite sont alors tels la surface lisse et calme du lac. La vie prend une forme plus savoureuse. Plus douce et plus joyeuse, même s’il y a parfois des moments de doute ou de tristesse, c’est la vie il en est ainsi comme il en a toujours été. A nous de grandir et d’avancer. Avec les mouvement de la vie qui apporte des tempêtes la surface du lac peut être malmené suivant les saisons qui passent, mais en profondeur les eaux sont toujours aussi claires et calmes. Nous devons ici faire place net dans notre esprit et comprendre que nous ne sommes pas les énergies et pensées négatives que nous renvois la société ou les expériences difficiles rencontrées dans le passé. Ce laisser traversé et mûrir nourri de ces expériences. Ici nous pouvons repenser a une ancienne sagesse druidique qui dit :
« Chaque mauvaise pensée vient prendre possession de ton esprit, comme le traître et le voleur. Elle installe la peur, la confusion et prépare sournoisement le terrain à la maladie. Chasse les et tu vivras longtemps. »
En travaillant sur cette sagesse druidique nous comprenons que nous sommes le lac tout entier et non pas seulement la surface. Nous demeurons en contact avec nos propres profondeurs qui sont absolument et véritablement paisible en tout temps. Alors nous ne résistons plus au changement puisque nous ne nous accrochons plus a des « idées », des « situations » ou des « menaces » ridicules venant d’événement passés ou proférées par d’autres personnes avec comme sources leurs propres problèmes non résolus. Alors notre paix intérieur ne dépend plus d’aucune condition extérieur. Nous évoluons sur le plan de l’être, ce plan est personnel, immuable, intemporel, immortel. Et nous ne dépendons plus du monde extérieur des formes en perpétuelles fluctuations pour nous sentir comblé ou heureux. Bien sur nous pouvons les apprécier, jouer avec elles en créer de nouvelles et goûter la beauté de tout cela. Seulement nous n’aurons plus le besoin de nous attacher à quoi que ce soit ou a qui que ce soit. Alors la paix s’écoule en nous comme une douce rivière ou un petit ruisseau de montagne, claire et pur et les puissants fleuves extérieur avec le force, leur rage et leur raison ne nous affectent plus, ici nous pouvons travailler avec l’ancienne sagesse druidique qui dit que :
« Les discours des hommes, leur noble philosophie et leurs grandes réalisations ne suffiront pas à régler mes problèmes. Pour trouver la paix de l’esprit et la sagesse, un ruisseau d’eau en soi vaut mieux que le fleuve qui coule au-dehors. »
Le détachement est t’il réel :
Quand nous sommes détaché a ce point cela ne signifie pas que nous nous sentons éloignez des autre être humains, bien au contraire. Aussi longtemps que vous n’êtes pas conscient d’être détacher, la réalité des autres êtres humains vous échappe puisque vous n’avez pas encore trouvé la vôtre. Leur forme plaira ou déplaira à votre mentale a ce stade. Pas seulement sur le plan du corps (le physique et la matière) mais aussi sur le plan de l’esprit (les pensées et les idées). Les vrais travail d’empathie commence a ce moment là. Retrouver la capacité de connexion avec les êtres nous pouvons commencer avec les plantes, les arbres ou les animaux ou encore avec les êtres de l’autre monde, les landvaettir et nos guides (mais ça peut être plus compliquer pour certain a ce stade). L’ancienne sagesse druidique suivante est utile a ce stade là elle dit que :
« Se fondre en un animal est une pratique difficile. Il faut apprendre à imiter sa démarche, son souffle, oublier son propre corps et s’imaginer intensément dans le corps de l’autre, avec ses émotions, et ses propres sensations. C’est l’un des pouvoirs que les hommes ne possèdent plus. Il leur manque la force de l’esprit et le puissant pouvoir de concentration connus des anciens. »
La compassion est possible ensuite seulement quand nous avons la conscience de l’« être ». En somme quand nous existons à partir de l’être, nous pouvons percevoir le corps et l’esprit d’une autre personne comme un écran, pour ainsi dire, derrière lequel nous pouvons sentir sa véritable réalité, tout comme nous sentons la notre. A ce moment là quand nous sommes confronté à la souffrance ou au comportement inconscient d’une autre personne, et dans la mesure ou son comportement n’a rien de destructeur a notre endroit nous restons présent et en contacte avec l’être, et nous sommes ainsi en mesure de voir par delà les forme et les illusions, afin d’apercevoir cette pure étincelle chez l’autre à travers notre propre étincelle de l’être. Une ancienne sagesse druidique dit que :
« L’ami est dans mes yeux, sinon comment pourrais je le voir ? Il est dans mon esprit, sinon comment pourrais je l’aimer ? Sans la chaleur fraternelle, l’homme est une plante malade qui pousse sans lumière. »
A ce moment là toute souffrance se conçoit comme une illusion. La souffrance est le fruit de l’identification à la forme. Des guérisons miraculeuses se produisent parfois chez les autres, s’ils sont prêts, lorsqu’un être réalisé vient éveiller leur conscience.
Et la compassion :
La compassion, c’est alors la conscience que vous avez un lien profond qui vous unit à toutes les créature, et pour éprouver cela correctement il faut lâché prise et avancer sur la voie de l’éveil. La fermeture et les peurs issus de l’égo empêcheront d’éprouver ce sentiment de compassion a ce stade. D’un côté comme vous êtes toujours ici et maintenant dans un corps physique, vous avez en commun avec tous les être humains, mais aussi avec tout ce qui est vivant sur cette planète. Rien n’est séparer, ou isolé c’est une chimère de l’égoïsme ça. La prochaine fois que vous affirmerez ne rien avoir en commun avec telle ou telle personne, rappelez vous que vous avez au contraire beaucoup en commun avec elle. A ce niveau nous pouvons travailler avec la sagesse ancienne des druides qui dit que :
« N’oppose pas le visible et l’invisible, le monde matériel et le monde de l’esprit. C’est comme si tu affirmais que la glace n’est pas de l’eau. »
Un des plus profonds exercices spirituels a ce niveau consiste à méditer profondément sur la mortalité des formes matérielles, la votre y compris. Cela s’appelle :
« Mourir avant de mourir ».
Absorbez vous profondément dans cette méditation. Votre forme matérielle se dissipe, n’existe plus. Puis arrive le moment où toutes les formes-pensées s’éteignent également. Pourtant, vous êtes encore là, en tant que cette divine présence, radieuse et totalement éveillée. Ce qui a toujours été réel reste. Et seuls les noms, les formes et les illusions meurent.
Sources:
"Le pouvoir du moment présent, guide d'éveil spirituel" par Eckhart Tolle.
"Préceptes de Vie issus de la sagesse druidique" par Jean Paul Bourre.
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