La période celtique vers le milieu du premier millénaire:
Les Celtes (Celtes de Gaule ou Gaulois)
ne craignent pas la mort. Ils croient aux puissances angéliques qui
président à l’ordre cosmique. Ils ne croient pas à la
réincarnation mais plutôt à la métamorphose. Ceux-ci conçoivent
cette mort comme une chose simple et naturelle puisque pour eux, elle
représente le commencement d’une vie meilleure. Ils sont impavides
face à la mort. Le concept péché étant inconnu des Celtes, les
notions de pénitences sont inexistantes dans leurs croyances. A sa
mort l’homme va vers sa maison d’éternité. Pour les Celtes il
n’y a pas de différence entre le profane et le sacré. Les Celtes
offrent la vision d’un monde gouverné par les Dieux. Les Druides
existent bien avant les celtes. La population de la Celtide appelés
Gaideli ou littéralement coqs qui deviendra les gaulois. Le terme
celtique dérivé du gretu = voix, signifiant orateur. Le gaulois
Gutuatos est celui qui invoque. En Irlande c’est le Draoidh File
qui a ce rôle et en Germanie le Thul (l’équivalent du Godi).Dans
la cosmogonie Celte tous les hommes descendent de la Déesse Dana dont
l’attribut est le bélier.
Les peuples nordiques vinrent en Gaule
afin d’aider les Celtes et les Druides à combattre l’occupation
romaine qui n’osait pas s’aventurer dans les grandes forêts de
chêne du pays des Monts d’Arrée.
Le mot Druide qui est spécifiquement
celtique provient de « dru-wid-es » qui signifie :
très savant et Dru-Wyd qui signifie sagesse du chêne ou chêne à
gui. Le druidisme est une institution antique antérieure au
christianisme et donc fondamentalement païenne. Christianisme et
druidisme sont antinomiques ; le christianisme est Oriental
alors que le Druidisme est Occidental. Le christianisme est une
religion révélée qui s’appuie sur l’écriture, la bible ;
l’écriture sainte alors que le druidisme s’appuie sur
l’enseignement oral et ne confie pas le savoir ni la doctrine à
l’écriture qui au contraire est rejeté comme signe de mort.
Affirmer que les Druides se sont convertis au christianisme !!!!!!
Le Druidisme ancien n’était pas un
Monothéisme mais un Paganisme Mouniste avec très vraisemblablement
toute ses divergences d’une tribu a une autre.
Trois types de « professions »
à caractère religieux sont connus dans le monde Celte :
L’Archi-Druide,
le Grand-Druide, le Druide ; celui qui sait, dont les domaines
d’attribution sont la religion, le sacrifice, la justice,
l’enseignement, la divination, la guerre, etc. ; ce sont les
philosophes et théologiens à qui on rend les plus grands honneurs.
Le druide a reçu l’initiation sacerdotale et il confère au roi
l’initiation royale. Dans le protocole, le Druide parle avant le
roi et le roi n’est pas autorisé à parler avant ses Druides.
C’est le roi qui gouverne et le Druide qui conseille. Le Druide et
le roi formaient un couple indissociable à la tête de la
société Celtique.
Pour le Druide Dieu est représenté
par 3 lignes obliques :
– ligne 1 = O = voie sacerdotale =
amour (serpent d’eau de la terre ; scorpion)
– ligne 2 = I = voie chevaleresque =
science (serpent de feu sagittaire)
– ligne 3 = V = prophétique = vérité
(vase d’or, soleil de feu).
Le
Barde ; celui qui voit, est spécialisé dans la poésie orale
et chantée (louange, la satire, le blâme)
Le Vate,
celui qui agit, est un devin (sorcier)
Les Druides exerçaient un pouvoir
incontesté sur les quatre éléments : identifiés sur la
croix celte :
Ouest
= eau
Est = air
Sud = feu
Nord = terre
Est = air
Sud = feu
Nord = terre
Ceux-ci disparaissent au VIème siècle
sous les coups de boutoir de l’intolérance chrétienne. Les lieux
de cultes seront dédiés aux saints chrétiens selon leur
spécificité antérieure.
Esotérisme de la croix :
La Croix Celtique est le plus
magnifique et le plus complet symbole de la Cosmogonie Druidique.
C’est le livre vivant grâce auquel, durant les siècles de
clandestinité, la science et la philosophie Druidiques ont
pu se transmettre intacte, et dans lequel tous ceux qui ont appris à
en lire le langage, peuvent se retrouver les continuateurs des
Druides anciens.
Les
trois cercles
La croix est composée de
trois cercles concentriques dont les diamètres ont entre eux les
rapports suivants : 9, 27, 81.
– Le cercle de 81 correspond
au cercle Divin, ou Keugant.
– Le cercle de 27 correspond
au cercle des Migrations ou Abred.
– Le cercle de 9 correspond
au cercle de la Lumière blanche ou Gwenwed.
Les huit
cercles tangents autour de Gwenved
Les quatre angulaires qui
dessinent le Symbole de la Croix, figurent les quatre éléments
(Eau, Air, Feu, Terre), unis dans un cinquième : l’Ether.
Description des différents
cercles :
– A gauche : Couleur
rouge, Chiffe 5, Planète Mars ou Teutates
– Angle supérieur gauche : Couleur orange, Chiffre 9, Planète Lune
– Au sommet : Couleur jaune, Chiffe 8, Planète Mercure ou Lucellos
– Angle supérieur droit : Couleur vert, Chiffre 7, Planète Vénus
– A droite : Couleur bleu, Chiffre 4, Planète Jupiter ou Esus
– Angle inférieur droit : Couleur violet, Chiffre 1, Planète Neptune ou Don
– A la base : Couleur ultra-violet, Chiffre 3, Planète Saturne
– Angle inférieur gauche : Couleur infrarouge, Chiffre 2, Planète Uranus
– Le cercle central : Couleur la lumière blanche des huit radiations, Chiffre 6, Planète Soleil
– Le cercle central, le gwenved représente la lumière (le monde des Dieux). Le second cercle (à la jonction des Quatre branches) le premier le plus au centre est le cercle d’annoum, l’abysse, le néant (Le monde souterrain) le second le plus à l’extérieur est le cercle d’abred le cercle de l’expérience humaine (le monde terrestre) et enfin le tout derniers cercle qui entoure la croix est le Keugant, le cercle de l’Incréé de l’Univers, représentant la Source.
– La croix Celtique est un symbole majeur car il représente ainsi l’expérience humaine et son évolution. La croix en elle-même est un symbole puissant. Elle rappelle la quadri polarité et la concrétisation physique de l’Un au travers la matière, la Quintessence. C’est ainsi l’expression des forces de l’univers primaires, élémentaires.
– Angle supérieur gauche : Couleur orange, Chiffre 9, Planète Lune
– Au sommet : Couleur jaune, Chiffe 8, Planète Mercure ou Lucellos
– Angle supérieur droit : Couleur vert, Chiffre 7, Planète Vénus
– A droite : Couleur bleu, Chiffre 4, Planète Jupiter ou Esus
– Angle inférieur droit : Couleur violet, Chiffre 1, Planète Neptune ou Don
– A la base : Couleur ultra-violet, Chiffre 3, Planète Saturne
– Angle inférieur gauche : Couleur infrarouge, Chiffre 2, Planète Uranus
– Le cercle central : Couleur la lumière blanche des huit radiations, Chiffre 6, Planète Soleil
– Le cercle central, le gwenved représente la lumière (le monde des Dieux). Le second cercle (à la jonction des Quatre branches) le premier le plus au centre est le cercle d’annoum, l’abysse, le néant (Le monde souterrain) le second le plus à l’extérieur est le cercle d’abred le cercle de l’expérience humaine (le monde terrestre) et enfin le tout derniers cercle qui entoure la croix est le Keugant, le cercle de l’Incréé de l’Univers, représentant la Source.
– La croix Celtique est un symbole majeur car il représente ainsi l’expérience humaine et son évolution. La croix en elle-même est un symbole puissant. Elle rappelle la quadri polarité et la concrétisation physique de l’Un au travers la matière, la Quintessence. C’est ainsi l’expression des forces de l’univers primaires, élémentaires.
Le clergé druidique avait en
charge la célébration des cérémonies sacrées et des rites
cultuels toujours face au soleil : lui seul avait le droit de
pratiquer les sacrifices, parfois humains, mais plus généralement
d’animaux ou symboliques. Ainsi, réalités cosmiques, geste
mythique ou factuelle, imaginaires eschatologiques
et tropismes collectifs de l’unité et du règne
consacrent cet « extraordinaire » de l’espace qu’est
le lieu sacré.
Les autres prérogatives des
druides comprenaient logiquement l’enseignement, la diplomatie,
l’histoire, la généalogie, la toponymie, la magie, la médecine
et la divination. Le druide, grâce à son savoir (dont l’acquisition
pouvait nécessiter vingt ans d’études puis dix ans de mise à
l’épreuve) et grâce à sa maîtrise des pratiques magiques, était
un intermédiaire entre les dieux et les hommes.
À tous égards, le Druide
était le personnage prédominant de la société Celtique, à la
fois ministre du culte, philosophe, gardien du Savoir et de la
Sagesse, historien, juriste et aussi conseiller militaire du roi, des
seigneurs et de la classe guerrière. Leur grande connaissance de
l’astronomie leur aura permis de conceptualiser le temps. Il
professe une philosophie basée sur l’immortalité de l’être en
indiquant le chemin du salut. La coutume d’aller cueillir le gui
(le rameau d’or) sur le chêne à la Saint Jean puis d’allumer un
feu de joie marque le solstice d’été, la nuit la plus courte. Les
druides reconnaissent 7 plantes sacrées : chêne, hêtre, pin,
bouleau, orme, tremble, houx entrant dans la composition des philtres
magiques.
Le Triskell ou Triskèle :
De nombreuses significations
ont été avancées sans qu’une seule puisse être privilégiée :
Dans la mythologie Celtique,
il peut représenter les trois Dieux principaux :
– Lug, le Dieu
primordial et suprême, il maîtrise tous les arts et toutes les
techniques, il possède les pouvoirs de tous les autres dieux
– Dagda est le dieu-druide
(et donc dieu des druides), Il règne sur le temps, l’éternité et
sur les éléments, c’est aussi un guerrier puissant. Ses
accouplements avec les déesses sont nombreux. La roue solaire est
l’attribut du Dagda.
– Ogme, est le dieu de
la magie guerrière, il a le pouvoir de paralyser ses ennemis. Il est
aussi l’inventeur de l’écriture. Il est décrit comme un
vieillard dont une chaîne accrochée à sa langue le relie aux
hommes.
– Il évoque aussi le
caractère trinitaire de la déesse unique ; fille,
mère et épouse.
Dans un autre registre, il est
censé représenter les trois éléments : la terre, le feu et
l’eau et non, l’eau, la terre, le feu et l’air (la notion d’air
étant de très loin contemporaine à ses origines). Certains bretons
disent qu’il représente l’eau, l’air et le feu, la terre étant
au centre.Il peut aussi représenter la continuité du temps qui
passe : passé-présent-avenir ; ou encore les trois âges
de la vie (jeunesse, âge mûr, vieillesse).Il est également dit
qu’il pourrait être représentatif des « Trois Mondes » :
le Monde des vivants, le Monde des Morts et le Monde des Esprits.
Une autre
représentation Celtique : trois éléments primordiaux,
l’air (en haut), l’eau (à gauche qui s’enroule comme une
vague), la terre (à droite, comme une pousse de fougère qui se
déploie). Le feu n’est possible que par la présence de deux
éléments primordiaux, terre et air, et ne serait pas considérée
comme un élément primordial. Cette signification ramène également
aux trois états de la matière (solide, liquide, gazeux). Il est
difficile de donner au triskell une symbolique exacte, la
transmission du savoir chez les Druides ne s’étant faite que de
manière orale.
Le triskèle en spirale semble
être un symbole solaire. Sa représentation peut être dextrogyre,
en ce cas c’est un symbole positif et bénéfique ; s’il
est sinistrogyre, l’interprétation est contraire. Certains
considèrent que son orientation n’a pas d’importance.
D’après d’autres sources,
notamment néodruidiques, et suivant lesquelles le triskèle
représente une symbolique du mouvement en spirale de tout corps
gravitant au sein de l’Univers, l’orientation de ses branches ne
revêt absolument aucune importance puisque la rotation de tout
corps, suivant qu’elle est observée par au-dessus ou par en
dessous, change automatiquement de sens. Suivant la même
interprétation druidique, les trois spirales représentent la
fusion entre trois concepts (repris d’ailleurs plus tard par la
religion chrétienne sous la forme de la sainte Trinité) :
Esprit, Âme et Corps.
Cette théorie pourrait
simplement être une mutation de celle qui prévaut d’après
certaines sociétés druidiques et selon laquelle le monde
est composé de trois « sous-mondes » qui sont indissociables, mais qui peuvent trouver des équivalents dans la tradition Norse des Druides à
savoir :
– Abred -Midgard: le monde
tangible (donc le corps, la chair ; le mortel)
– Gwenved -Alfheim: le monde où
viennent transiter les âmes avant leur réincarnation
– Keugant-Asgard : le
monde divin, summum de la perfection, mais auquel les âmes (et les
corps bien sûr) n’ont pas accès.
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