lundi 22 juin 2020

Mon Bardit des fleurs et de l'or


Mon Bardit des fleurs et de l'or:


« -La lumière et plus belle, la douceur du soleil et la fraîcheur de la lune qui ensorcelle. 
Je ressens les doux parfums et les joies, perdus dans mon souvenir, j'entends au loin la chanson des oiseaux qui me rappel des histoires, d'hydromels sacrés et de trésors perdus dans les collines aux fées et aux rois.
La racine du chêne aux feuilles dorées encercle la poignée. Profondément enroulée sur le coffre plein et le tonneau d'ivresse. Profondément dans le terre les gardiens, les elfes qui rient et le troll grincheux. J'entends le cliquetintement dans les cavernes de montagne.
J'entends les chants d'autrefois et les langues perdus.
L'or et l'argent n'ont plus de valeurs a mes yeux.


En une seule saison et en un hiver profond, qui semble interminable je suis mort et j'ai revu le jour mille et une fois.


Quand est il de la loutre dans la rivière? Du castor et du martin pêcheur ?

Sont ils toujours là?

Quand est il du sanglier des chênes sacrés, de la biche des montagnes la plus gracieuse et du corbeau bavard ?
Sont ils toujours là eux aussi?


Dans ce paysage si familier qui semble avoir mille fois changer lui aussi.
Les choses sont toujours là et les êtres demeures se qu'ils sont.
Le monde me semble bien calme et différent, les temps sont durs pour ceux qui on longuement voyager, de par la lande et la terre, les routes pierreuses et le soleil ardant. Qu'en est t'ils des gens que j'ai connue autrefois?
L'avare est il toujours cupide?
Le juste conserve t'il toujours en lui la noblesse?
Le paresseux reste t'il toujours avec sa paresse? Et le vantard est il toujours hâbleur en raillerie?
L'instable agit elle toujours comme une girouette maintenant que la vrais tempête s'est levée pour de bon?
Le grand roi sans miséricorde est t'il toujours aussi cruel qu'avant?
Et le pourfendeur qui affronte les plus faibles et qui brasse de l'air, est il toujours aussi effronté?
Le grand savant qui a cent fois combattue et clamer sa noblesse et ses grands talents qu'en est il de lui? Perclus dans ses certitudes d'une vie sans douleurs!




J'ai tant appris avec eux. Ils sont sombres mais toujours dans mon coeur.
Que la lumière les gardes dans le sein de la terre, qu'ils partagent toujours les sources où coulent l'hydromel dorée, les fruits qui abondent, juteux et sucrés, les richesses et les rires des vivants.

Je me souviens, des heures perdus et des regards croisés. Que la vie est belle quand on la regarde avec des yeux plus vivant.
Je n'ai pas peur des changements, ceux du monde extérieur sont multiples et tellement changent.
Et ceux du dernier souffle quand le corps de ses forces nous quitte ne peuvent plus nous effrayer quand la mort est venu mille et une fois. L'idée du déclin est une très mauvaise habitude qu'a l'homme perclus de certitudes, imparfait, infidèle et vantard, je l'ai été moi aussi. Mais la source et toujours là le monde recommence et nous avons des yeux pour le voir tel qu'il est et a toujours été.

Quand est t'il des amis et des joies de la famille élargie, ceux de mon clan en ce village qui porte le nom de la plante des druides?
Dites le moi?
Qu'en est t'il du joyeux, qui ce déguise et danse lui qui a trouver en lui la douceur et la sagesse du rire ? Et t’il toujours heureux ? Qu’en est t’il de l’instructrice qui a partager ses enseignements au loin en Normandie ? Est t’elle bien ?
Qu’en est t’il de l'érudit danseur et historien, le chroniqueur ? Est t’il toujours dans ses livres ?
Qu’en est t’il de la couturière qui tricote avec grâce, inspirée par l’amour et le chant des âmes tristes.
Qu'en est t'il du magicien, qui enchante par ses images, et la justesse de ses photos?
Je ne peux le savoir! Que la vie est souvent compliquée, quand l'argent semble avoir plus de valeur qu'une danse ou un festin. Je me languie, je ne peux que me morfondre, éprouver de la peine, et du chagrin loin des amis.
Je pense a eux, moi qui ne les visites plus, moi qui ne danse plus, moi qui ne rêve plus de la Bretagne d’autrefois. Qu’en est t’il des rires des danseurs, enchanteurs de la vie, de la joie et des moments d’amitiés qui semble perdus.

Que mon cœur saigne de ne plus les voir !
Après les chemins sombres des hivers perdus, avec eux j’ai pris racine et j’ai retrouver le sens cacher des leçons, des actes perdus et des épreuves surmontées, j’étais comme l’arbre qui commence a fleurir et a donner du fruit.
Qu’il est doux le printemps quand les souffles glacés sont loin.
Qu’il est beau le lièvre qui chaque année revient, la mouette rieuse et le pinson dans mes branches.



Que son chant est mélodieux.
Qu'il est beau et enchanteur le vole des oiseaux.
Que le bruit de la rivière et du souffle secret de la terre est nourricier, il apaise et fortifie.
Je n’oublie pas les choses vécus, les années perdus et le souvenir triste qui est imprégné dans ma chaire. Mais mon cœur est léger grâce a eux.

Je ne remarcherais plus jamais dans la terre froide, solitaire et perdus.
Que la porteuse de chance, dispensatrice de richesse veille sur eux douce Dame, en eux scintillent les trésors, l’or perdu d’odin et les mines des nains sont si vides.


L’ambre enchante tes pas, les miens c’est le village qui porte le nom de la plante des druides qui apporte de la magie et illumine ma vie.


Dame qui protège les clans et la famille veille sur nous et cette terre, le monde est troublé, qu’il ne soit pas si dur avec ceux que la vie on épargné et que des jours meilleurs apaisent ceux qui ne l’on pas été.

Freya, puissante et magnifique toi qui allume en nous une conscience dans tout ce que nous faisons, dans tout ce que nous rêvons, dans tout ce que nous sommes. »




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