jeudi 18 juin 2020

Le Bardit des épines d’Eikthyrnir


Le Bardit des épines d’Eikthyrnir :

Je suis le barde Eikthyrnir, je chante sur la colline et je rêve du retour de l’été et des bienfaits de l’automne.

J’étais autrefois le cerf blanc, mais les loups maudits et serpents dégoûtant, ont dévorés ma chair, mit mon âme en poussière, triste sont les misères, de l’enfant de la forêt, les arbres crient dans les méandres de mes souvenirs.

J’étais autrefois l’ami fidèle, trois fois sollicité, trois fois glorifié, trois fois humilié et au nombre de six sont les trahisons…

Que la sirènes était vilaine, que la fleur des plaines du sud était dure.

Et pourtant et pourtant et pourtant. 

Que c’est beau d’être soi même, face aux visages hideux des truands, les colporteurs de ragots, les semeurs de choses mortes, et les vilenies des serpents...

J’écoute les paroles de sagesse, celle que le borgne me confère… malgré la triste vie et le chant de la mouette, les râles du corbeau, qu’il est beau qu’il est beau, le soleil qui se lève dans mon coeur.
Et l’hydromel ancien qui étanche ma soif…

J’étais autrefois l’ami fidèle, trois fois sollicité, trois fois glorifié, et mille est une fois mit a mort.
Par les cochons gras qui ripaillent de leur ordures. 

Alors j’écoute les paroles, du sage éborgné

Ne te fie pas a celui qui t’a menacé, ne crois pas celui qui t’a bien trop flatté, ne cherche pas a avoir l’amitié des méchants. 
Ne cherche pas de sécurité dans l’injustice, et ne cherche pas d’amour en terre d’orgueil.

Que la sirènes était vilaine, que la fleur des plaines du sud était dure.

Et pourtant et pourtant et pourtant...

Que c’est beau d’être soi même, face aux visages hideux des truands, les colporteurs de ragots, les semeurs de choses mortes, et les fourberies des serpents...

J’étais autrefois le cerf blanc, mais les loups maudits et serpents dégoûtant, ont dévorés ma chair, mit mon âme en poussière, triste sont les misères, de l’enfant de la forêt, les arbres crient dans les méandres de mes souvenirs.

Que la fleur du mal est dure et sa noirceur est ceux qu’elle a de plus pure, qu’il est douloureux le poignard quand il s’enfonce profondément dans nos chairs…

Et pourtant et pourtant…



Et Pourtant et pourtant…



Qu’elle est petite ma maladie, et que le chagrin rend plus fort. Dans mon coeur l’ombre n’a plus aucuns remord. Autrefois j’étais un cerf blanc, j’en porte encore la toison mais toute couverte d’épines.
Je suis enfin libre dans les Monts d'Arrée sous les chênes je m’en vais chanter… avec les gentils oiseaux et les trolls des collines.
Quand les cochons ripaillent de leur trois vertus, la gourmandise, la convoitise, et l’inconstance.
Qu’il est doux le pays ou je me trouve libéré de la sirène farouche et de la fleur du mal.
Et pourtant et pourtant…



Je chante malgré la saison, les blessures apportent des racines plus dures et des chemins plus sûrs...
Quand mes branches porterons des fruits.
Que mon coeur a saigné et que l’étoile était sombre… dans les vents contraires.



Et pourtant et pourtant …
Le martyre ne tue personne, quand il est fait par des hommes de rien, il ne peut atteindre les hommes de bien. La méchanceté et les maléfices deviennent des bénédictions.



Et jour je chanterais mon histoire dans les assemblés, celle du cert blanc couvert d’épines qui devint un oiseau, qui chanta au sommets des chênes et sur les arbres de Mai, pas un matin ensoleillé regardant les porcs qui se vautraient dans la fange pleine de boues et d'autres saletés, les cochons gras qui s’empiffraient des ordures des autres. Je voltais de branche en branche, au sommet des branchages couverts de fleurs blanches des arbres du vergé. Chantant ma chanson…
Et pourtant et pourtant…



La sorcière avide et la fleur du mal sont toujours là…
Se changeront elles en cochons elles aussi ?



Mais j’ai appris maintenant trois choses :
Que rien n’arrête la destruction de la faim des loups aux coeurs froids et durs.
Que la méchanceté des avars dans leurs désire de reconnaissance et d’amasser des richesses sont plus hautes qu'une montagne.
Que le barde pour chanter doit être libre comme un oiseau, claire dans ses pensées, et libéré dans ses actions pour pouvoir faire de son mieux pour le bonheur de ses semblables.



Alors qu’en est t’il des truands et cochons gras dans leur fange ?
Et pourtant et pourtant…





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