mardi 23 juin 2020

Mon Bardit du Solstice d'été 2270


Bardit du milieux de l'été et des charmes de Freya:

Qu'il est doux le festin du milieux de l'été quand le soleil est au mitan de sa course dans l'année.
Voici que s'avance le barde qui n'a pas encore chanté.

Que la grande salle est vide après le festin. Reste t'il encore a manger ?

Voici le feu, le vent, le druide et l'architecte.

La pomme, le serpent, l'arbre et le sanglier président tout les quatre au festin d'été.
Quand le barde chante un ancien chant de mémoire.
Quand le conteur conte ses histoires.
Quand l'outre de vin est pleine et que la bière mousseuse abreuve l'assoiffé.

Quand le sangler au miel et que les plats pleins de carottes douces, de panais et de céleri savoureux alléchants et bien cuisiner, donnent l'eau a la bouche. des noisettes et des noix, des navets, des épinards et des radis que la terre est riche et que le festin est réconfortant après le chagrin et le labeur des champs.

Ici a l'ombre des hauts arbres qui protègent le barde chantant.
L'abus d'hydromel et de victuailles le force a chanter.
Un arbre en été couvert de fleurs de chèvrefeuille parfumées.
Les premiers des bardes du monde eux ont déjà commencer leur chanson sur les hautes branches. Là haut avant de s'envolés a leur tour dans les vents. Qu'il est profond le vide laisser par le départ de l'oiseau.


L'assemblée s'émerveille t'elle des chansons? Des histoires? Du vole de l'oiseau ou des mets savoureux?

Au soir la fête de l'été et du milieux du soleil de l'année prend fin.
Je rentre et regarde les anciennes demeures des hommes d'autrefois.
Que le village est beau dans les feu du solstice, les couleurs qui s'estompent avec la fin de cette longue journée.


La mienne est la plus anciennes, couverte d'épines et de mousses, remplie de fourmis fouilleuses et d'araignées fileuses.
La mienne est la plus anciennes, couverte de grandes fougères et labourée par la truie blanche du pays du sidhe. Mon lit lui est remplis d'orties, d'herbes folles et de mousses bleus et brunes.
La mienne est la plus ancienne, pleine de terre et de pierres grises, où vont gratter les poules.
Je n'ose y retourner a nouveau tant il y a de désordre.
Je n'ose y invité des amis, tant que l'hiver et le courage ne m'investit pas plus, avec l'automne vient l'heure du rangement,


Pour l'heure c''est dans le tronc d'un chêne que je réside.


Sur la colline là bas ou j'oublie les malheurs des hommes.
Avec les animaux, les femmes du sidhe et les papillons ou je chante, a l'éclat du soleil, aux pieds des arbres et sur les rives de la rivière pure au chant mélodieux si inspirant.


Je chante tout l'été, et quand vient l'hiver avec le repos du voyageur, du colporteur d'histoire et de poésie ancienne.
Quand vient les frimas et le souffle du vent quand mes os se sont glacés.
Que j'en oublie les chemins de l'été et que mes pieds sont fourbus.


Le souffle froid arrive et l'enchanteresse avec lui.
Celle qui nous a apporter les joies du festin a la table de la récolte, elle la fille de l'hiver et des océans, a nouveau c'est l'obscurité qu'elle apporte sur notre terre.
Que la neige tombe blanche sur la colline.


Le chant des oiseaux d'été ou laisser la place a celui lugubre du vent de Samhain.
La citrouille est creuse et le chêne n'a plus de feuillage ni de glands.
Que la neige tombe durement sur la surface des eaux et des lacs glacés.
La grande salle dorée de l'été est si sombre sans ses fastes estivaux. Les feux sont entretenu pour nous maintenir vivant et au chaud.


Inutile demeure mon bouclier et ma hache entre mes mains, le vents et le plus fort des ennemis.
Quand dans le silence de la forêt la neige tombe blanche et glacée.
Blanche est la région des montagnes sur la terre.


Rapidement le vent s'en va soufflant sur les cimes des hauts sapins bleus.

Ou sont ils les coucous qui chantaient dans les haies de nos prairies et ou est il l'oiseau qui sifflait et volait au dessus de l'arbre couvert de fleurs de chèvrefeuille parfumés?

Maintenant que les feuilles sont tombées dans cette autre hiver qui arrive? Où sont aller les esprits de l'été?

Mais dans un charme ou un songe elle revient toujours la chanteuse au plumage d'oiseau elle partage avec moi quelques paroles de sa chanson, quand elle fait fleurir les roses en hiver.

Qu'il est nigauds celui qui rêve de l'hiver alors que le chaud été n'est pas terminé.
Qu'il est muets celui qui ne sais pas chanter sa joie et reconnaître sa chance quand sa vie en déborde.












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