dimanche 19 juillet 2020

Le Bardit du vent

Le Bardit du vent:


Souffle et siffle, l'air frais aux heures de la journée ou le temps file comme l'eau pure des rivières.
Vent bruyant du sud. Vent chaud du paradis Austral.
Vent de l'esprit qui se fond en un animal, vent qui apprend au souffleur a marcher comme lui, a l'imité et a poussé les mêmes cris.

Souffle et siffle, dans les puissants conifères, le souffle au parfum de résineux qui couvre la terre et fortifie le voyageur.
Vent qui souffle sur les dolmens aux fées. 
Vent du nord venu de loin dans les terres de Borée. Blanche est la neige et brillant l'éclat des étoiles.
Vent chantant dans les fêtes des anciens ou les korrigans se joignaient au festin.
Aujourd'hui le vent vient des rivages, vent de la mer.

Qu'il est frais quand la marée est hautes et que les marins ont débarqués ensemble les bras chargés de leurs pêcheries.

Que le souvenir en est doux quand il touche mon esprit, les soucis s'envolent et les chaînes qui m'y reliaient elles aussi.

Vent puissant des temps d'orages.
La tempête arrive dans ce souffle. 
Les nuages orageux grisâtres sur l'horizon.

Le corbeau, l'aigle et le moineau volent au sommet du grand chêne mouvementé...
Char d'acier et marteau de la foudre. 
Le bruit retentit au loin.

La pluie inonde les terres et après quand la rivière est pleine et que les feuilles douces tombent en frémissent des arbres.

Les près passent des fleurs aux fanes sèches et drues. Les champs passent des blés, de l'orge ou du lin. A la terre nue, de noir de marron et de brun.

Le chanteur, le conteur et le voyageur, amassent ensemble du bois, quand le soleil retourne dans les profondeurs de la terre.

Quand s'ouvrent les portes du Sidhe et que les vents furieux apporterons encore une tempête.
Ils allument leur feu brillant.

Que le vent est froid après la chaleur de l'été et que les froids d'hiver sont craints.
Ou est donc la chanteuse des champs et son frère le cavalier du sanglier? 
Qu'en est-il de l'écume de la bière et du bon pain des champs de l'été? 
Des saucisses et du lard fumé?

Le chanteur, le conteur et le voyageur allument leur feu.
Le chaudron de mille pieds est bien assez grand pour rêver.
Ici quand les cimes des arbres sont jaunes, brunes et dorées.

Souffle et siffle, l'air frais aux heures de la journée ou le temps file comme l'eau pure des rivières.
La fin de l'été approche, qu'il file vite l'air, et le temps après la récolte.
Quand il pleut sur l'océan et au-dehors dans les champs.

Qu'il est doux le chaud logis et le parfum de la sécurité qu'il procure.
Le vent souffle sur la terre, sur les chênes et les hêtres feuillus.
Le vent souffle sur les ronces couvertes de mures, sur les fleurs de bruyères ou les abeilles sont toujours travailleuses.

Quand il pleut et que la pluie chante sur les toits d'ardoises.
Le corbeau, l'aigle et le moineau volent au sommet des Monts d'Arrée.

Brillantes sont les pierres et la mousse, les tourbes et la bruyères qui y poussent auprès du torrent garder par l'Ankoù.

Joyeuse et le merle sur la falaise aux dernières heures de l'été, au loin l'océan est sombre et les eaux salées.

Qu'il est dur le travail du laboureur quand la terre est si lourde.
Sa force est légendaire et jamais le barde ou le merle ne se taisent pour évoquer ses exploits.
Le marin lui en mer n'a pas oublier son lot de chagrin. Qu'il est dur le travail en pleine mer. Le danger est partout dans une tempête.

Le pont est glissant et le bateau dérive aisément.
Séduisant est le marin pour le coeur de la jeune fille. mais son caractère est souvent rude, parmi les Bretons je n'ai jamais entendu d'histoire de marin qui n'aient jamais connue de malheurs...

Le corbeau, l'aigle et le moineau volent au sommet de la verte colline.

Souffle et siffle, dans les puissants conifères, le souffle au parfum de résineux qui couvre la terre et fortifie le voyageur.

Gémissant dans la vallée le cerf chemine dans la clairière.
Parmi les souffles venteux, les souvenirs chaleureux.
Le gémissement du cerf sous les pluies, et sous les hautes branches du chêne.
Cette vision nous apportent tellement quand l'or du soleil et des champs, se mêlent au parfum des fleurs et des animaux.

Face a la beauté du monde les soucis ordinaires ne sont riens.
Ils ne sont que des brassées de feuilles emportées par les vents.







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