Le bardit du joyeux Paysan:
La haut sur la colline, la bas derrière l'aber des vents de marée.
La chouette hulule, le renard glapit et le chien jappe.
Le soleil se couche avec douceur et le ciel se fait d'or, de rose, de parme.
Le paysan s'en vas dans ses vallées, charrette a bras, bêche et pioche a la main. Sifflotant lui aussi sa chansonnette.
Quel brave homme, il est fort, grand, humble et si important.
Comme son coeur a su rester tendre malgré les dures épreuves de sa vie.
Comme son esprit est doux avec l'inconnue de passage sur ses terres et les lapins dans leur terrier.
Comme il est joyeux le paysan quand il régit son domaine comme un de nos anciens Rois oubliés.
Ce brave homme, qui se montre toujours généreux et bienveillant. Comme j'aimerais lui ressembler.
Ce brave homme qui ne laisse jamais la crainte et le doute le paralyser. Comme j'aimerais lui ressembler.
Qu'il est dur de vagabonder quand l'homme envieux rencontrer sur la route s'en prend aux plus faibles?
Qu'il est triste le faible qui croise le chemin d'un envieux.
Pour moi le quotidien est parfois rude et mon coeur reste faible face a tant de dureté.
De la bêche ou de l'épée je ne sais a quel outil me consacrer.
Seul mon esprit vagabond m'offre des clés pour m'évader.
Il cherche le vieux corbeau, avec moi les réponses d'anciennes devinettes oubliés, d'anciens proverbes et de vieilles chansons.
Qui était là au commencement du monde en premier de l'arbre ou de la graine?
Qui est ce géant qui soulevait la terre pour en faire nos montagnes?
Qui nages et boit les eaux de la mer créant nos rivages?
Et dans ce paradis perdu qui fut le premier des hommes a s'élevé? De la tête ou de ses pensées?
Quand la terre est bonne, que les récoltes se montrent généreuses et que l'homme a enfin assouvit tout ses désirs de possession que lui reste t'il dans la vie?
L'homme valeureux tire de son travail, richesse et prospérité, pour les siens et son foyer.
L'homme envieux rumine et pousse des cris de bêtes dans les collines. Il s'en va furetant autour de la ferme du brave paysan.
Cherchant du grain, de la bière ou quelques saucisses a chaparder.
Mais! Alors et son chagrin qui lui pousse a envier les autres? Qu'en est t'il de lui? Que fait il pour le soigner?
Où est le chagrin ou est la joie? Où est la mort? Et qu'en est t'il de la vie?
Quand le sommeil m'enivre et que la nuit est bleu, j'en oublie les anciennes afflictions et mes rencontres avec l'envieux.
Le caractère d'un homme prend racine dans ses rêves et s'épanouit comme une fleur dans son coeur, il brille comme un soleil dans son esprit.
Qui réchauffe.
Qui éclaire.
Et qui soigne.
Comme j'aimerais être moi aussi un brave paysan au moment de la récolte d'été.
Que c'est beau l'odeur de la terre dans les champs.
Que les troupeaux on l'air joyeux dans la prairie dorée.
Qu'il rentre chez lui heureux et libéré le paysan quand il est entouré de sa femme et de ses enfants. Son chat et ses chiens lui souhaitent eux aussi la bienvenue, le héros en son logis.
Qu'il est doux ce rêve que je garde en mon coeur.
Je respire ici au sommet de la montagne en été, l'air est pur, le vent est frais, le soleil réchauffe mon corps et le parfums des fleurs m'apporte beaucoup de bonheur.
L'arbre, la bruyère, le chardon et la camomille d'été, me tiennent compagnie.
Je rêve a quand j'étais encore un enfant.
Mon coeur est si vieux bien que je sois encore jeune.
Mes os me fond mal et m'empêche de marcher.
Mon coeur est si triste quand je regarde en arrière.
Qu'il est beau ce rêve que je fais ...
Cette angoisse de sordide solitude il me faut l'oublier.
Quand la peur qu'éprouve un homme pour lui même devient une ridicule litote.
Qui est seul quand des amis l'entourent dans sa vie?
Que la terre est paisible quand elle m'appelle.
Quand les fleurs sont ouvertes et que l'aigle s'envole haut dans le ciel.
Qu'il sera triste le jour du tombeau... quand les fleurs seront mortes elles aussi et que l'oiseau ne chantera plus.
Quand les corbeaux volerons loin pour annoncer leur nouvelle.
Aimable est le vole du corbeau dans le ciel,
Profonde est sa chanson quand il croasse dans les vents.
Quand la vie me semble perdu, lui il se pose sur la branche de mon arbre favoris et il commence a parler. L'oiseau des Dieux.
Ses paroles sont sages elles me dissent que:
Bénis est celui qui souffre d'une infirmité.
L'aveugle est celui qui apprend a entendre avec le plus d'intensité. Nul ne peut distingué et savoir ce qu'il entend.
Le sourd lui apprend a voir avec la plus grande clarté et le plus d'intensité, il peut comprendre les paroles des autres avec le mouvement de leurs lèvres.
L'estropié lui est celui qui voyage le plus loin, son esprit n'a nul besoin de marcher pour vagabonder.
La vie et la mort sont de belles choses, il y a milles soleils et milles fleurs qui attendent d'être découverts.
Cent royaumes et tant de légendes a contés.
Tous les soleils et les joies du paysans qui n'ont pas encre brillé reviendront ...
La vie se cache sous bien des formes, apprends a lui parler et elle te soutiendra toujours.
Il n'y a pas que des fleurs dans un champs. Il n'y a pas que la joie dans la journée du paysan.
Qu'il est sage ce corbeau qui devise avec moi sur la colline. Est ce mon patron? Ce père sage qui est borgne?
Lui qui m'a depuis longtemps prodigué honneur et richesse me dotant d'hydromel? Et d'une langue a la poésie d'or?
Qu'il est doux ce rêve de jours heureux que je fait chaque nuit.
Comme il doit être plaisant de vivre entourer d'enfants.
Simple comme un de nos anciens paysans.
La haut sur la colline, la bas derrière l'aber des vents de marée.
La chouette hulule, le renard glapit et le chien jappe.
Le soleil se couche avec douceur et le ciel se fait d'or, de rose, de parme.
Les étoiles commencent elles aussi a brillé.
Que le ciel nocturne est magnifique sous le vole de la chouette et le chant du hiboux.
Je m'enroule de lierres, de mousses, de fougères et de bruyères.
Les champignons couvriront ma tête et demains ou un jour prochain je renaîtrais moi aussi quand le soleil serra d'or.
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